Plus de 20 actions dans toute la France

contre le nucléaire, ses pollutions et sa relance !

Dimanche 22 octobre, à l’appel de la Coordination A nti-N ucléaire, des militant·es antinucléaires et pour la protection de l’environnement ont organisé plus de 20 actions dans toute la France [1] ; Leur objectif : dénoncer les pollutions de l’industrie du nucléaire sur nos territoires et nos ressources, et s’opposer à la relance de la filière nucléaire civile et militaire.

80 ans de nucléaire, du poison pour l’éternité !

En plus des centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs que nous laissons d’ores et déjà en fardeau aux générations futures, la filière nucléaire pollue et contamine tous les jours notre environnement de différentes manières.

À Chinon[2], Tours[3], Angers[4] et Nantes[5], des actions de sensibilisation ont été menées pour dénoncer l’utilisation et la pollution journalière des cours d’eau par le refroidissement permanent des centrales nucléaires, en prenant l’exemple spécifique de l’impact sur le bassin versant de la Loire et de la Vienne.

A Romans-sur-Isère, les pollutions de la nappe phréatique par l’usine de fabrication de combustible de Framatome ont été pointées du doigt[6].

À Narbonne[7], ce sont les pollutions liées au traitement de l’uranium sur le site de Malvési qui ont été rendues visibles au cours d’une randonnée antinucléaire.

Les pollutions engendrées par les transports de combustibles et de déchets nucléaires ont été dénoncées lors de l’inauguration de la nouvelle « Place de la République sans nucléaire » à Strasbourg[8].

Non loin, à Mulhouse [9], un défilé de mode atomique a eu lieu contre le projet de Technocentre de Fessenheim où l’État souhaiterait autoriser la réutilisation de ferrailles radioactives. Présenté comme une « valorisation des métaux », ce pseudo recyclage aboutirait en réalité à disséminer la radioactivité dans nos objets métalliques de la vie courante.

Toujours dans l’Est, à Verdun[10], zone détruite qui subit encore les pollutions de la Première Guerre mondiale, les militant·es ont réitéré leur refus de se sacrifier sur l’autel des déchets nucléaires et rappelé leur détermination à enfouir le projet de stockage de déchets radioactifs à Bure.

A Dijon et Moloy[11], une vigie citoyenne a rappelé l’impact du nucléaire militaire sur les populations et les territoires.

Contre la construction de nouveaux réacteurs en France

Depuis l’annonce par Emmanuel Macron du projet de construction de 6 réacteurs EPR2 sur les sites nucléaires du Bugey, de Penly et de Gravelines, la mobilisation citoyenne grandit.

Cette journée de rassemblements délocalisés à Dieppe, à Civaux, et devant les centrales nucléaires du Blayais 12], du Tricastin, de Saint-Alban, de Cruas[13], de Golfech a été l’occasion pour les militant·es de rappeler leur opposition à ce projet qui ne correspond pas à la réalité des enjeux climatiques, environnementaux et sociaux actuels.

À Lyon, des collectifs et associations de protection de l’environnement et antinucléaires ont alerté sur l’impact de la centrale nucléaire du Bugey sur l’eau et dénoncé le risque de construire de nouveaux réacteurs en bord de Rhône alors que la disponibilité en eau est impactée par le dérèglement climatique, provoquant déjà des conflits sur l’usage des ressources en eau[14].

Un dépôt de gerbe et une marche ont été organisés à Flamanville[15] ainsi qu’une action sur un rond-point pour alerter sur les risques liés au démarrage de l’EPR après le refus de l’expertise indépendante par la CLI de Flamanville.

Cette phase d’actions n’est qu’un début…

Nous appelons la mobilisation à grandir pour préserver notre environnement et notre avenir des risques et pollutions du nucléaire. Vous pouvez rejoindre nos différentes coordinations régionales en nous contactant par email.