Communiqué de la Coordination Anti-nucléaire Nationale
20 septembre 2023
La coordination anti-nucléaire nationale, réunie en assemblée le 3 juin, avait décidé de se joindre et de relayer les marches initiées par les organisations en lutte contre le nucléaire militaire dans plusieurs villes de France le 23 septembre « pour un monde sans arme nucléaire » :
Plus tard, l’annonce des marches pour la justice à la même date nous a tout de suite amené à l’évidence de la convergence car :
« Nucléaire et violences policières : même combat contre l’État autoritaire »
Au-delà de toutes ses violences intrinsèques, l’industrie nucléaire, militaire et civile, ne peut advenir et se maintenir qu’au sein dans un système autoritaire. Elle a toujours ignoré, piétiné le débat démocratique et réprimé violemment la contestation des populations des régions où elle s’imposait. L’arme nucléaire est le symbole extrême de l’ultraviolence de cet autoritarisme.
Nous n’oublions pas, nous ne lâchons pas !
Le mouvement antinucléaire subit de longue date des violences policières allant même jusqu’à des morts au cours de son histoire. Ces dernières années, des attaques judiciaires démesurées ont eu lieu contre les militant⋅es qui s’opposent à un projet de méga poubelle nucléaire souterraine à Bure ; sans compter la répression des militant⋅es de Greenpeace qui, pourtant, par leurs actions mettent les projecteurs sur les failles gravissimes de cette industrie.
C’est pourquoi, à la suite des mobilisations contre le nucléaire militaire et civil le 23 septembre, notre coordination appelle à rejoindre toutes les marches pour la justice.
Nous relayons également l’évènement organisé en Alsace le même jour contre Stocamine qui est un avant-goût plus qu’amer du projet Cigéo à Bure :
La Coordination Anti-nucléaire nationale